mardi 16 juin 2009

La souffrance





Entend mon cri, c’est un hurlement éternel.
Entend ma rage et mes pleurs, ils s’en vont au ciel, pour toi.
Encore une fois, je suis à terre. Encore une fois, je me relèverai.
La vie, je la connais par cœur. Elle ne me surprend plus depuis longtemps.
Toi qui n’as jamais profité de rien, tu pars la tête haute,
Car tu as honoré le plus important : tes devoirs.
Qui peut se venter de cela ? Qui peut dire ne jamais avoir pensé à soit avant de penser aux autres.
Je te serai fidèle, même si je connais le jugement. Je n’ai plus peur de rien.
Je ferai cet honneur à notre famille maudite. Tu seras fière de moi.
Je sais que tu me regardes d’en haut depuis que j’ai posé ce baiser sur ton front glacé.
Je t’aimais hier, je t’aime aujourd’hui et pour toujours.
Adieu maman.

30 commentaires:

  1. Renaud...je voulais juste te dire que je ne savais pas et que je pense à toi.
    Je suis sure qu'elle sera toujours fière de toi ta Maman et jamais très loin de toi.
    Je ne sais pas trop quoi dire d'autre pour l'instant, ce n'est jamais facile dans ces instants, les mots sont si limités parfois... mais sache que tu as tout mon soutien.
    Toutes mes pensées vont vers toi.
    Prends soin de toi.
    Je t'envoie de millions de pensées et de bisous pour tenter un peu de te soulager...

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  2. je suis de tout coeur avec toi, tu as mon soutiens n'hésites surtout pas. Milles baisers t'accompagnes...

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  3. Je pense tres fort a toi Renaud.
    gros bisous

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  4. tendres pensées pour ta maman, toi et ta famille Renaud... gros bisous

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  5. je pense fort à toi comme tu le sais et je serai là comme tout au long de ma vie pour toi.je t'embrasse fort. a bientot. nono

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  6. Il faudrait s'appeler Renaud pour avoir les mots qu'il faut !!! Je suis terriblement désolée pour toi et tes proches. Puisse l'amitié que nous te portons, chacun à notre manière, soulager un peu ta peine. Gros bisous de réconfort.

    Pépi

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  7. Aïe, la chute... Comme je te comprends. Moi je ne lui ai jamais dit je t'aime et je le regretterais toute ma vie. C'est bien, dis le, écris le, ça fait du bien.

    Bisous

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  8. Chaque pensée pour elle sera la plume qui s'élèvera jusqu'au ciel pour assembler les ailes qui feront d'elle un ange...

    Je t'embrasse mon petit !

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  9. J’ai longuement hésité à faire ce post… je n’aurai jamais fait cela deux ans auparavant. Tant hésité que j’ai demandé l’avis d’une personne qui m’est chère. Elle m’a dit qu’elle ne le ferai pas car la sincérité des commentaires pouvait laisser à désirer. Je suis d’accord avec elle, elle voit souvent juste. Pourtant, j’ai prit la direction inverse de son opinion et de celle que je maintenais autrefois (j’ai changé le post cela dit). Je crois que c’est avant tout un besoin.
    J’ai également hésité à ton égard Léna… ça m’a beaucoup plus dérangé que je ne te connais réellement. Je suis souvent touché par ce que tu écris et il n’y a pas besoin d’un joli dessin ou de mots joliment agencés pour cela. Mais tu as raison dans ton commentaire : Pour ma part, il y a beaucoup trop de douleurs que j’ai mis sous silence ces vingt dernière années, et depuis que j’ai voulu en faire le deuil, et bien je multiplie les poèmes et dessins qui ne font que tourner autour du pot et me brûler les ailes.
    Maintenant, ce qui est fait est fait et c’est un peu comme si on parlait à un psy… à un inconnu. Il écoute mais ne dit rien, il laisse la douleur s’effriter mais ne l’amplifie pas car il n’est pas aussi affecté que le serait un membre de la famille. Alors, je tiens à vous REMERCIER de votre écoute.
    Demain, j’enterre ma mère à 16h et je prendrai un autre chemin dans la vie. J’avais déjà décidé de tout changer il y a une semaine… le destin a semblé vouloir contribuer à ma décision. Soit. Je tiendrais ce cap avec davantage de ardeur, pour que les fatalités n’aient pas été vaines.
    A très bientôt.

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  10. moi aussi une pensée pour toi que je connais si peu mais je connais Léna en vrai et je sais...moi c'était mon père et juste moi pour le mettre en terre, sans fleurs ni couronne...la vraie solitude dont je ne me suis jamais remise...j'ai fait 8000kms je l'ai enterré, j'ai vidé son appartement et perdu tous mes ouvenirs en trois jours, j'ai repris l'avion, désespérement seule, en tenant contre moi sa père de lunette son pyjama et son eau de toilette qu'il avait à l'hôpital...loin de moi!
    je tombe sur ton post car je te suis de temps en temps...mais Renaud(prénom de mon neuveu...) cela m'a rendu forte...comme tu vas l'être ! ta sensiblité m'atteint...dans ce silence du soir

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  11. désolée j'ai écrit sa "père" et non paire de lunettes !!!
    ne me répond pas..je ne fais que passer pour te dire comme je comprend et te souhaite de surmonter tout cela avec le temps...car il en faut et prend le ce temps...et pleure...tu as ce droit

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  12. une pensée pouir toi que je ne connais pas
    mais je sais
    courage

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  13. Nanou, je tiens à répondre, car j'ai cette force. Je l'ai eu dés lors que j'ai appris la nouvelle. J'avais juste besoin de crier et pleurer un grand coup. Alors je pense à vous également, même si je ne vous connais que peu.
    Je prend ici ma deuxième grosse claque dans la vie. La première s'est produite à huit ans et s'est éternisée, mais à cet âge, il est difficile d'en tirer un enseignement... j'ai accusé le coup il y a tout au plus un an, sans pour autant, aspirer à l'optimisme.
    J'ai écrit, entre autres, sur le cahier de doléances de ma mère: "Le bonheur que tu n'as jamais eut, je le prendrai pour toi". Cela j'en fais le serment, car quel pourrait être, sinon le bonheur, le plus grand voeu d'un parent pour son enfant? Je me suis trop bouffé la vie pendant 20 ans et en ce jour plus que jamais, je veux voir le jour.
    16h04 Léna... un petit détail qui fait beaucoup de choses...
    Menfin, je crois que je vais peindre la vie autrement.

    Je vous remercie tellement...

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  14. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  15. noèse cogite a dit…

    Beaucoup d'écho en moi...j'ai perdu mon père..il y a longtemps..la douleur a fait place à l'acceptation. Une grande douleur qui m'a exclue longtemps de la fraternité des Hommes ..
    Une pensée pour toi qui vit ce déchiremen

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  16. Pensées Renaud ! Pour moi c'était le 14 mars comme Bashung... mais ton histoire est différente.
    N'oublie pas de vivre pour toi, elle en sera heureuse...

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  17. Je vous remercie pour vos témoignages. Je suis là pour vous à hauteur de vos considérations pour moi.
    A très bientôt... avec une fleur
    Merci

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  18. une fleur et un sourire...tout peut toujours recommencer. et tu as résumé ce que veut une mère (pour l'être moi même) le bonheur de son enfant... alors tu n'as plus d'autre choix que de respecter ton serment ! on peut tous choisir de voir le beau ou le laid...choisis le beau !!!

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  19. J'aurais voulu avoir une vie plus heureuse que celle de ma mère, mais je me rend compte que le bonheur est difficile à trouver est que l'on a tendance à reproduire les même shémas, même inconciemment. Je te souhaite de tout coeur d'y parvenir Renaud.

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  20. Je suis d'accord avec toi Nanou, c'est une question de choix... si on arrive à l'entrevoir...
    C'est aussi, je pense un travail au quotidien et qui sait? Il pourrait redevenir naturel...
    En tout cas, je ne veux pas avoir honte, même après ce qui vient d'arriver, d'être heureux ou d'y tendre. (Ca parait évident mais ce n'est pas forcément facile...)

    Léna, on ne dit pas, à 36 ans : "j'aurai voulu"... Moi, je vois encore un énorme rayon de soleil en toi, alors la prochaine fois que tu me fais un truc au "futur antérieur", tu te prends une fessée au "présent de l'indicatif".
    Et puis, je te remercie beaucoup... de ce que tu qualifierais sans doute de "peu"... d'attentions que tu me portes ;)

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  21. La plume comme un exutoire , comme une mémoire pour avancer vers une autre histoire où le noir sera remplacé par des couleurs pour gommer la douleur ...
    Continue à dessiner tes maux pour qu'ils deviennent émaux ...
    Je comprends tellement ...:o)
    Douce journée Mon ...Sieur ... ;o)
    Bises ...

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  22. Bonjour la souffrance oui d'avoir perdu mon pére ne pas avoir trouvé les mots et de lui parler avant. J'en souffre nuit et jour. Mais l'on me dit avec le temps mais le temps passe et je suis toujours là avec cela en moi. Aujourd'hui un jour qui me bouleverse je ne trouve plus mes mots je te laisse

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  23. une grosse pensée pour toi, pour moi et merci encore j'aime te voir chez moi bise

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  24. Il faut maintenant laisser du temps au temps et apprendre à vivre sans sa présence...la vie continue pour toi Renaud croque la ! bizzz

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  25. Renaud,j'arrive un peu tard ,pour te dire ,que l'ange comme tu m'as dit sur mon blog,se ressource bien la haut,car se chemin je l'ai pris ,il y a de cela bien longtemps,et sa présence est une deuxieme peau,qui maintenant aprés avoir ecarte se froid qui vous empeche d'esperer ,me tiens bien chaud aujourd'hui,le temps compagnons de route avec ceux qui bat en toi sont les seuls qui pourront t'aider a accepter,cette abscence "physique",et puis biensur la gentillesse et les soutiens de tes proches...
    Voila,tipot' depuis je crois aux anges ,mais ça c'est une autre histoire et je reviendrais t'en parler...
    Renaud les pensées n'ont pas de frontieres,je t'envois les miennes sinceres,accroche toi et a bientot...

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